Le docteur Stéphanie Haffner a bien voulu nous faire part de son parcours au sein de l’EPUdF, de sa paroisse au Conseil national.
L’Église protestante unie de France, née en 2012 de la fusion de l’Église réformée de France et de l’Église évangélique luthérienne de France, a une organisation de type « presbytéro-synodal ».
Les locaux de la rue de Clichy à Paris sont le siège de tous les services nationaux, au service des régions et des Églises locales. Reportage sur site.
Si l’EPUdF fête ses dix ans cette année, ses sœurs d’Alsace et de Lorraine ont franchi le pas de l’union il y a 17 ans. Retour sur ces années de travail en commun.
Pour commencer une belle histoire, on l’introduit par « Il était une fois… ». Pour parler de l’histoire de l’Église, il est plus juste de dire « Il est une foi… », une foi vivante aujourd’hui, une foi incarnée, une foi qui ne soulève peut-être pas les montagnes, mais qui fait bouger l’Église !
Depuis une trentaine d’années, les Églises proposent quantité de formations qui répondent à la demande croissante des croyants comme à celles de personnes à la marge ou extérieures aux paroisses. L’Institut protestant de théologie (IPT), avec ses facultés de Montpellier et de Paris, est un lieu privilégié pour appréhender cette évolution et ses enjeux.
Une Église qui aspire à « se réformer sans cesse » n’est-elle pas appelée à se former à tout moment ? L’Église protestante unie, en tout cas, n’a peut-être jamais été aussi riche en opportunités d’apprentissage, offertes à tous ses membres.
Dès le début de la Réforme, une place importante a été réservée aux apprentissages de la lecture et de l’écriture, outils nécessaires à une instruction religieuse fondée sur la lecture de la Bible.
La perspective d’un pôle spécifique conséquent dédié à la formation pour tous est un sujet clé du travail synodal actuel. Alliant compétences théologiques, pédagogiques et pratiques, ce pôle sera, à n’en pas douter, au cœur du renouvellement de notre Église.