L'aventure Réveil jusqu'au n°500

Retour sur L’aventure Réveil

01 novembre 2017

Fruit d’une longue histoire de la presse religieuse de la région Centre-Alpes-Rhône, le journal Réveil est le résultat de la fusion successive des feuilles d’informations paroissiales en journaux consistoriaux puis régional.

Dès 1910, paraissent l’Écho de la Drôme (Die) et Le Cévenol (Eyrieux, Vernoux, Vals) qui, s’unissant, deviennent en 1920 l’Écho de la Drôme et de l’Ardèche. En 1927, L’Accord, fondé en 1906, journal des Églises réformées du sud de la Drôme, le rejoint. Il prend alors le nom de Le Nouvel Écho. En 1935, le Protestant valentinois et Lumière s’y affilient, ainsi que la Voix des Alpes en 1941.

En 1942, ce journal mensuel des Églises réformées voit le jour sous le patronyme de Notre Chemin. Mais c’est la continuité de l’édition de ces différents journaux. En effet, le dernier numéro de Notre Chemin, en 1962, porte la mention « 52e édition ». Il est décliné en cinq versions pour les chroniques locales : Grenoble, la XVe région, Valence, Dauphiné, Lyonnais. Notre Chemin dessert la quasi-totalité des paroissiens (autour de 20 000 exemplaires), l’abonnement étant réglé par la paroisse.

La couverture d’Horizons protestants et du n° 1 de Réveil © Olivétan - GM

Du local au national, puis retour au régional

En 1963, le magazine national (quatre pages), l’Illustré protestant devient le support pour les différentes versions. En 1971, L’illustré protestant se fond dans Horizons protestants, journal commun à six régions sur huit, ayant une partie nationale et une partie régionale et locale. Cette partie garde le nom de Réveil, le nom du journal de la XIIIe circonscription (Puy-de-Dôme, Ardèche, Haute-Loire) qui n’avait jamais voulu adhérer à Notre Chemin. Mais sa Vienne

proximité avec l’institution, son positionnement trop à « gauche » et des problèmes économiques, liés au peu d’intérêt des lecteurs pour ce qui se passe au-delà des frontières de leur paroisse, mettent en péril cet outil. En décembre 1975 a paru le dernier numéro.

En janvier 1976 paraît le n° 1 du nouveau Réveil, mais sous le numéro 41, car il a gardé la numérotation d’Horizons protestants.

 

Françoise PERRIER-ARGAUD

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