Projets du Musée du protestantisme dauphinois

01 juin 2018

Le 7 avril dernier, ce n’est pas au Poët-Laval que le Musée tenait son assemblée générale annuelle, mais dans les locaux de la salle des fêtes de Comps, à mi-chemin entre Dieulefit et Bourdeaux, en lisière du chemin de grande randonnée « Sur les Pas des Huguenots ».

Due à des télescopages d’agenda, cette délocalisation de l’assemblée générale de la Société du Musée du protestantisme dauphinois, à proximité du Bois de Vache, lieu de rassemblement au désert de huguenots récalcitrants aux interdits du Roi soleil, n’avait pas découragé les 90 membres de l’association, présents ou représentés qui avaient tenu à répondre à l’invitation du nouveau conseil d’administration présidé par le pasteur Bernard Croissant.

 

De vastes chantiers

La nouvelle équipe, dans la continuité des travaux préparatoires conduits depuis près de 20 ans, par Jean Bonneville, d’abord, puis par Philippe Faure, aura pour tâche de conduire les chantiers de rénovation du Musée. Un premier chantier sera ainsi engagé au temple de Gougne (au nouveau village du Poët-Laval) où seront construits quatre logements sociaux, en partenariat avec le bailleur social du Département, Drôme-Aménagement-Habitat, et transférées la bibliothèque et les archives. Une salle de réunion permettra de conserver à ce lieu sa vocation cultuelle. Un second chantier est en cours de préparation au Musée lui-même, dans le village médiéval du Poët-Laval où une nouvelle muséographie rendra mieux compte de l’histoire huguenote en Dauphiné.

 

Améliorer l’accueil

Il s’agit, en effet, pour les bénévoles de l’association de mieux accueillir les 4000 visiteurs qui chaque année franchissent le seuil du Musée. Ces visiteurs sont originaires pour une grande part de notre région, d’Ile de France et du Grand Est. Ils viennent aussi des Pays du Refuge (Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Grande-Bretagne), mais parfois aussi d’Afrique du Sud, des États-Unis ou d’Australie.

Comme le soulignait Bernard Croissant : « Tous ces efforts sont consentis par chacune et chacun d’entre nous parce que nous sommes convaincus que l’existence de notre musée répond à une vocation et à une mission. » Coordinateur de l’accueil, Olivier Cadier concluait : « Nos accueillants bénévoles ne sont pas perçus comme des spécialistes, historiens ou théologiens, mais comme des témoins accessibles et engagés. »

Accueillir, Témoigner, Gérer : trois verbes pour exprimer la vocation et l’action d’un Musée qui attend votre visite et votre soutien…

Bernard MASSIAS
Secrétaire de la Société du Musée du protestantisme dauphinois

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