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Partir avec le Défap

01 février 2018

2017 a vu une augmentation globale de l’intérêt du réseau d’Églises du Défap pour la mission, que celle-ci ait pour objectif des projets « santé » comme au Congo, au Cameroun.

Pour Nathanaël, ce sera le centre de santé de Fatick, au Sénégal, lequel a d’ailleurs été construit par le Défap grâce au legs Darvari. C’est un bel exemple de transformation d’une mission, qui a d’abord été celle de bâtir une infrastructure, désormais gérée par l’Église du Sénégal. Aujourd’hui, la collaboration avec le Défap se poursuit par l’envoi de ce jeune missionnaire.
Le volet « éducation/animation », ce sont aussi des missions qui permettent de partir en Égypte (avec l’Action chrétienne en Orient), en Tunisie, au Bénin ou à Madagascar. Ou encore en Kanaky Nouvelle-Calédonie, comme Olivier Delachaux, qui est un envoyé commun Défap/Cevaa et va à Lifou enseigner (entre autres…) l’Ancien Testament.
S’engager avec le Défap, c’est s’inscrire dans une histoire déjà longue. C’est accepter de devenir un trait d’union entre les Églises protestantes de multiples pays, qui vont vivre les relations humaines, et porter témoignage du lien qui entoure l’expérience vécue. Associer un projet personnel, comme une expatriation solidaire ou la poursuite d’études supérieures, à un projet collectif, comme la création d’un centre de santé ou d’un poste d’enseignant en Ancien Testament, c’est cela la mission d’aujourd’hui. Force est de constater qu’elle connaît – et c’est une joie – un regain d’intérêt chez les jeunes de nos paroisses.

En savoir plus

www.defap.fr

Élisabeth Renaud

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