Nouvelle-Calédonie : les enjeux d’un scrutin

01 septembre 2018

Le dossier de ce mois nous emmène en Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement à la rencontre de la population kanak*. Ce choix éditorial peut paraître biaisé, mais il est basé sur le fait que la majorité des protestants de Nouvelle-Calédonie est kanak. Et l’histoire de ce territoire français est fortement liée au protestantisme.

Souvenez-vous, il y a trente ans, le 26 juin 1988 exactement, Michel Rocard, alors premier ministre, signait les Accords de Matignon entérinant les droits de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et mettant fin aux violences sur l’île.

Les Églises protestantes ont joué un rôle important dans ce processus de paix. Michel Rocard dira plus tard : Mon appartenance au protestantisme ne m’aura servi, dans ma carrière, qu’une seule fois : lors des négociations de pacification avec la Nouvelle-Calédonie.

Aujourd’hui, les Églises, même si elles n’ont plus le poids de l’époque, restent engagées dans la nouvelle histoire de ce territoire qui se profile avec le référendum du 5 novembre prochain.

* Depuis les Accords de Matignon, le terme « kanak » ne s’accorde ni en genre, ni en nombre

© Famille Paul
Centre culturel Tjibaou, Nouméa

 

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