Droit de réponse à l’article paru dans Le Cep d’octobre 2018 en pages 32-33

Non Monsieur Albert Blanc …

31 octobre 2018

Il n’y a pas de complot du Conseil National pour empêcher l’expression libre des Eglises locales, et il a toujours été possible d’étudier tous les points de la Constitution qui ont été mis en révision, et même les autres…

Cependant, les Conseils presbytéraux ont marqué assez peu d’intérêt pour le sujet synodal, comme c’est d’ailleurs le cas depuis quelques années. C’est effectivement dommage, mais c’est surtout à cause de ce manque d’implication des Églises locales (et en particulier des plus importantes en nombre de paroissiens) que nous risquons de passer à un système plus synodal que presbytérien.

L’inscription dans la Constitution de la pluri-appartenance a déjà fait l’objet au synode de 2017, d’un vœu qui n’a obtenu que 46 voix sur 98 votants. Est-il nécessaire d’en reparler cette année ?

Quant à la Déclaration de foi adoptée en 2017 par le Synode national, il faudra bien un jour décider de ce que l’on va en faire et à quoi elle doit servir. C’est précisément l’objet des propositions faites par le Conseil national à propos de ce texte, et dont le synode devra débattre.

J’espère vivement que lors du synode, c’est l’avis des Églises locales qui s’exprimera plutôt que celui de quelques personnes désireuses de soutenir une option ecclésiologique plutôt qu’une autre.

En savoir plus

PS : Quand vous lirez ces lignes, il sera encore temps de prendre contact avec les délégués de votre église locale ; ils pourront vous expliquer ce qui est prévu pour que les avis des Eglises locales soient pris en compte.

Pierre BELON,
rapporteur régional en CLR

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