Édito

Miam, la bonne galette...

01 janvier 2020

En ce début du mois de janvier, les fêtes de fin d’année s’achèvent tout juste. Alléchés par toutes les belles denrées qui nous narguent dans les commerces, il a été difficile de résister.

Crustacés, foie gras, dindes aux marrons, bûches de Noël, champagne, truffes et autres friandises se sont succédé jusqu’à saturation. Et en ce début d’année, on pourrait se dire : ouf ! un peu de répit pour mon estomac, c’est le moment de faire une petite diète. Eh bien, c’est sans compter la galette des rois qui s’invite avec perte et fracas dans nos repas paroissiens, les cérémonies de vœux, les desserts ou les goûters entre amis. Mais d’où vient cette tradition ? Un petit tour sur internet m’indique que son origine remonte à l’antiquité avec les Saturnales, fêtes romaines durant lesquelles les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». À l’ère chrétienne, le partage de la galette devient associé à la célébration des rois mages lors de l’Épiphanie. Je vous passe les détails des déboires de la galette au fil du temps, qui pourraient faire, en d’autres circonstances, l’objet de deux articles dans les rubriques « C’est quoi ? » et « Question d’actu ». Comme pour les crèches et les sapins de Noël, aujourd’hui des voix laïcardes se lèvent pour supprimer cette tradition dans les instances publiques. Mais l’année prochaine sera une autre année, en tout cas pour votre journal…

Élisabeth Renaud

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