Le Kt, ça se prépare bien en amont

01 octobre 2017

Comment se prépare une rentrée d’école biblique et de catéchisme ? Comment se rendre disponible pour transmettre la Bonne Nouvelle aux enfants ? Stéphane Griffiths nous fait entrer dans les coulisses des préparatifs à l’Église de Poitiers.

Dès le mois de mai, Myriam, conseillère presbytérale et responsable de la jeunesse dans la paroisse, a souhaité provoquer une réunion sur ce thème.

Le bilan
Faire un bilan et lancer l’année suivante. Ce fut dur et laborieux, problème de disponibilité des uns et des autres à une période de l’année où tout se bouscule, où de multiples activités ont le même souci. Alors, cela a fini par une réunion à trois au lieu de six. D’abord, il faut faire le bilan sur les rythmes : programmées une fois un samedi, une fois un dimanche pour essayer d’attirer les parents au culte. Cela donne douze rencontres au cours de l’année : huit ordinaires et quatre exceptionnelles (une journée de décoration du temple, La lumière de Bethléem, la veillée de Noël et une journée avec les éclés-louveteaux). Puis, faire le bilan sur la participation, regretter quelques pertes en ligne mais cinq confirmations à Pentecôte. Et enfin, dresser le bilan sur les contenus.
  
Le Kt à Poitiers © Nathalie Marin

Et la suite
Les rythmes seront maintenus avec le problème de la participation du pasteur au catéchisme les dimanches, sur le nombre d’enfants, une seule famille nouvelle que l’on a du mal à motiver (c’est le moment de créer des liens particulier avec ces parents !), et pour les contenus, Myriam qui participe à l’équipe nationale de catéchèse a réussi à « vendre » le matériel proposé sur la prière. La prière et le Notre Père pour l’école biblique et le Notre Père pour le catéchisme. Il n’y a malheureusement que du matériel pour les formateurs mais les activités proposées sont riches et diversifiées. Et le souhait d’entraîner toute l’Église locale sur ce thème avec des journées intergénérationnelles.
La date du culte de rentrée en septembre a été prise depuis longtemps mais des questions se posent sur le moyen de faire participer les parents-dropeurs qui ne savent pas s’arrêter une demi-heure pour un café et un moment de chant et de prière avec les enfants à l’ouverture de la séance. Oui mais vous savez, le stationnement et les courses de la semaine… 

 

Stéphane Griffiths

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