Édito

La trêve de Noël

01 décembre 2017

Il y a un siècle se déroulait la Première Guerre mondiale. Lors du Noël de 1914, de brefs cessez-le-feu permettent aux troupes françaises, anglaises et allemandes de fêter Noël.

Les soldats du front étaient épuisés et choqués par l’étendue des pertes humaines. Au matin du 25 décembre, les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d’Ypres entendirent des chants de Noël venir des positions ennemies, puis découvrirent que des arbres de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des colonnes de soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu’au milieu du no man’s land, où ils appelèrent les Britanniques à venir les rejoindre. Un beau conte de Noël, mais c’est la réalité.

Aujourd’hui, de trêve, il n’y a que celle des confiseurs… Finalement d’un moment de paix en temps de guerre, on est arrivé à en faire une opération commerciale. Soit !

Pour nous, la guerre et même les guerres sont loin, dans l’histoire, mais aussi en géographie.

Alors peut-être est-il important de parler de Paix. Nous sommes en paix !

Nous avons donc le temps et la possibilité de réfléchir à cette trêve de Noël. C’est un temps à part dans notre calendrier chrétien où nous pouvons chercher à faire la paix. Paix avec nous-mêmes et paix avec les autres.

Je vous souhaite à tous, amis lecteurs, un très joyeux Noël dans la paix de Jésus.

Nicolas BOUTIÉ,
journal Le Cep

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