Une démarche communautaire et personnelle

L’éco-diagnostic

01 mai 2019

Un questionnaire en 90 points permet de faire son propre audit écologique. Il est représenté par une plante et s’échelonne sur cinq niveaux, du plus bas, « graine de sénevé », au plus élevé « graine de cèdre ».

Un questionnaire en 90 points permet de faire son propre audit écologique. Il est représenté par une plante et s’échelonne sur cinq niveaux, du plus bas, « graine de sénevé », au plus élevé « graine de cèdre ». Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, l’éco-diagnostic ne porte pas que sur les bâtiments. Seulement trois pages sur huit lui sont consacrées. Célébrations et catéchèse, terrain, engagement local et global, et modes de vie sont les quatre autres grands thèmes de cet éco-diagnostic. On peut trouver comme question la fréquence des célébrations dédiées au respect de la Création, l’organisation d’événements permettant aux habitants de sortir dans la nature et de la contempler, ou encore l’encouragement de la communauté envers ses membres a? limiter les déchets en respectant la « règle des 4 R » : Réduire – Réutiliser – Réparer – Recycler.

Les cinq étapes

Constituer un groupe pour mener la démarche et l’enregistrer est la première étape, elle correspond au niveau initial « graine de sénevé ». Puis la communauté remplit le diagnostic et l’envoie à Église verte, en précisant les deux ou trois actions qu’elle a décidé de mettre en œuvre. Avec ces engagements, la communauté atteint le niveau 1 : « lis des champs ».

Chaque année, le questionnaire est rempli et petit à petit la communauté définit les nouvelles actions à mettre en œuvre. Elle franchira les autres niveaux, « cep de vigne », « figuier » et enfin, « cèdre du Liban » où elle s’engagera à en assister d’autres dans le processus.

 

 

Élisabeth Renaud
journal Le Protestant de l’Ouest

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