Méditations

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant

01 février 2018

Deux lecteurs ont été inspirés par la 4e de couverture du numéro de décembre.

Les poètes ont bien souvent loué avec lyrisme le ciel bleu, étoilé ou non, couronné couramment d’un astre aux rayons illuminants, traversé fréquemment d’aéronefs ou encore troublé parfois de missiles balistiques. Bien souvent, un grand rapace aux ailes largement déployées semble vouloir montrer ses capacités extraordinaires à se mouvoir, à voltiger ou même à tourbillonner dans l’air. À coups d’ailes, il s’élève et semble planer avec ses ailes totalement étendues alors comme immobiles.
Bon nombre d’artistes ont été extrêmement sensibles au bleu du ciel, la couleur de l’infini, notamment V. van Gogh, V. Kandinski ou plus récemment Y. Klein, « Yves Klein le monochrome ». À l’occasion du lancement d’un de ses très célèbres parfums, L’heure bleue, Jacques Guerlain écrivait, en 1912, Le soleil s’est couché, la nuit pourtant n’est pas tombée. C’est l’heure suspendue. L’heure où l’homme se trouve enfin en harmonie avec le monde de la lumière. Mon ami Paul Verlaine nous a laissé ces vers inoubliés : Le ciel est par dessus le toit / Si bleu, si calme !
Or, il est de moins en moins bleu et calme. Cet infini est plutôt grisâtre. Il est, en effet, surchargé de débris spatiaux évalués par des chercheurs spécialisés à quelques 500.000 en orbite autour de notre planète tellurique si malmenée, si souffrante et qui s’épuise régulièrement.
Nous vivons dans un environnement bleu, le ciel, la mer, les fleuves et les lacs, de plus en plus pollués ou à sec. Presque tous les peuples de la terre, aujourd’hui, portent le « blue jeans », cet uniforme qui convient autant aux femmes qu’aux hommes, à l’atelier, au bureau ou à l’opéra. Dans l’Égypte antique, le bleu clair e?tait le symbole de l’air et du ciel. Cependant, voilà une couleur qui perd toujours de son éclat quelles que soient les COP successives de Stockholm (1972) à Bonn (2017).
À l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme (Ps 24.1).

Jacques Sey

 

Paix, Joie

C’est pour nous dire l’essentiel Que cette image percutante
De l’oiseau seul sur fond de ciel Acclame la clarté brûlante.

L’oiseau noir fond sur l’astre blanc, C’est comme un hymne à la Lumière, Sobriété dépouillement
Message pour la terre entière.

Dans le silence du cosmos, Une ascension verticale
Le condor ou bien l’albatros Vise le soleil sans escale.

Il dit... et la Lumière fut,
Refoula le froid des ténèbres,
Le chaos le tohu-bohu,
C’est la Paix, la Joie qu’on célèbre.

Claudette Louchart-Vassort

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