Musique

IGIT, Jouons

01 septembre 2017

« Dans l’écume de nos maladresses se glisse encore une goutte de tendresse ».

De sa voix rocailleuse, chaleureuse, cet auteur-compositeur chante la liberté, la joie ou « l’homme bon ». Je ne l'aurais pas écouté si un jeune de 20 ans ne m'avait expliqué qu'il s'est servi d’une émission télé à succès pour pouvoir, plus tard, nous inviter à entrer dans son monde musical ! Des accents électro, accompagnés d’une grosse caisse, ou un piano seul, un arrangement délicat pour demander aux anciens « si c’était triste le monde en noir et blanc ? » (duo avec Catherine Deneuve, un dialogue tendre entre générations).

Igit, (idiot amical en anglais) nous appelle à jouer en voyant « des océans au fond de nos théières », ou le « ciel écrit à la craie au bout de nos marelles ». Un voyage pour ceux qui aiment s’engager sur des chemins non balisés et mettre parfois le casque d’un autre sur les oreilles. Ici ils trouveront les chansons d’un être sensible, funambule fragile mais qui tient la distance. Tous les titres n’ont pas la même profondeur. Mais quand Igit nous dit « qu’il ne pleure pas mais qu’il arrose de tendres racines », on est prêt à se laisser emmener par sa voix si singulière pour glaner ici ou là une émotion, une pensée, un sourire…

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IGIT, Jouons, mars 2017, Parlophone Music France

Découvrir le disque sur le site d'IGIT

Joël DAHAN,
pasteur à La Force

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