Rencontre et formation

Ecrire pour être lus !

01 mars 2018

À Aix, le 3 février, nous étions 38 participants de toute la région PACCA : chroniqueurs, webmestres, correspondants, rédacteurs de billets... Le conseil d'administration, à moitié renouvelé, était au complet. Cette année, l'intervenant était Nicolas Boutié, rédacteur en chef du Cep.

 

La communication c'est sérieux !
©MK

Le matin, deux groupes de travail ont planché l'un sur la presse écrite, l'autre sur le site web. Les deux expressions sont un même combat. Pour les webmestres, (dixit Martine Kentzinger) la matinée a été consacrée aux nouveautés informatiques, dont on ne se lasse pas, aux améliorations fonctionnelles et à la formation de ceux qui sont moins familiers de cet outil évolutif des abonnements en ligne.

Pour les acteurs de la presse papier, les attributions sont précisées, on débat du contenu des rubriques, de leur place dans le journal, du nombre de signes requis, de la gestion des abonnés et du routage. Chaque point est étudié dans le but d'améliorer la performance tout en facilitant les tâches. Le fichier des abonnés est examiné, comment obtenir à temps les adresses mail, les téléphones et contacter ceux qui ne répondent plus, ne paient plus, comment savoir s'ils sont encore intéressés ?

Mais les communicants aiment rire !
©MK

La dynamique du groupe

Les idées fusent, les astuces, les suggestions, quelques propositions farfelues pour maintenir la bonne humeur et l'attention. On avance ! Nous sommes en charge de la transmission d'infos dans notre Église, sachant que le témoignage chrétien se donne dans la fragilité d'une parole en débat. Il faut booster la mobilisation dans les paroisses, encourager la collaboration, demander des promotions (envoi de quelques numéros gratuits) parler du journal dans les cultes, faire abonner les nouveaux conseillers,relancer les anciens...

Ecrire pour être lu ...
Plutôt pas en vert,
et pas à la main !
©MK

Techniques d'écriture

L'après-midi, tous écoutent les recommandations de Nicolas Boutié : dire l'essentiel d'abord, le moins important à la fin. Ne jamais écrire deux fois la même idée dans un article... Le lecteur est pressé, il ne faut pas l'ennuyer, sinon on le perd ! Un vent de nouveauté doit continuer à souffler pour maintenir en haleine nos lecteurs. Nicolas propose des travaux dirigés et on s'y met tous pour chercher le bon angle d'attaque, rédiger un chapeau, choisir titre et sous-titre, penser à la légende de la photo... sachant que clavier ou stylo, ordi ou papier, c'est le même combat.

Un réseau solidaire

Nous avons parlé de la solitude du chroniqueur qui a parfois, souvent, du mal à obtenir les informations, du billettiste devant sa page blanche... On apprend que les billets sont lus, tous, et appréciés, que beaucoup de lecteurs aiment aller voir ce qui se passe dans les autres Églises locales. Ceux qui font exister notre journal doivent être conscients qu'ils sont les membres d'un réseau qui ne fonctionnerait pas sans le travail de chacun, et qui honore son nom, choisi il y a des années et toujours juste : Échanges. Pour le partage.

Cette rencontre qui en appelle d'autres va-t-elle contribuer à étendre notre lectorat ? Vu l'ambiance, elle va en tout cas augmenter notre enthousiasme, notre inspiration, notre envie de continuer à écrire.

Mireille COMTE,

billettiste de Sanary

 

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