Célébrations de l'unité dans la région sud-ouest

Corrèze

Célébrations multiples

À Ussel, nous étions 40, dont 5 protestants. La prédication centrée sur la femme à la perte de sang a rebondi sur la thématique et sur l’actualité. Dans la société juive, une telle femme est exclue du Temple, de la société et souvent aussi de sa famille. Jésus la réintègre dans le monde des vivants. Où sont aujourd’hui les exclus de nos sociétés ? Comment les réintégrer dans le monde des vivants ? Ce sont les questions que nous sommes sans cesse appelés à nous poser. Le pot fraternel a permis de mieux se connaître.

Le samedi, à Meyssac, une célébration rassembla une soixantaine de personnes de paroissiens de Meyssac et des villages des alentours et quelques personnes anglaises ou américaines qui ne sont pas des habituées. En souvenir de l’esclavage subi par les Églises des Caraïbes pendant des années, et dont vous vivons aujourd’hui de nouvelles formes, trois personnes portaient une chaîne qu'elles faisaient tomber à chaque prière. Le pasteure Colette Chanas-Gobert a prêché sur le possédé « Légion » : aujourd’hui encore, il faut savoir se débarrasser de certaines chaînes qui nous empêchent de nous rapprocher de Dieu. La quête a été faite au profit de l'A.C.A.T. Madagascar, pour les prisonniers qui sont dans de grands besoins.

À Brive, la communauté franciscaine accueillait aussi Colette Chanas-Gobert. Le ton était donné dès l’ouverture par un frère franciscain appelant chacun de nous à convertir notre regard sur la confession de l’autre pour marcher dans l’Unité donnée par le Christ. La prédication, sur « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile », prolongeait l’interpellation à une conversion radicale pour répondre à l’appel du Christ : « suis-moi ».

Enfin, à l’initiative du groupe catholique Siloé, les chrétiens étaient venus en nombre prier pour l’unité. Dans la petite salle de l’aumônerie des lycées, nous étions plus de 80 ! Après 1/2 heure de louange, le pasteur Christophe Jacon nous a interpellé, à partir de Marc 5, sur les images de Dieu que nous transmettons à nos contemporains.

Aline Brunerie, Colette Chanas-Gobert et Christophe Jacon.

Pau

La paroisse de Pau s’est fortement investie pour la semaine de l’unité des chrétiens. Toutes les confessions catholique, protestante et orthodoxe se sont retrouvées à l’Église catholique de Saint Pierre le soir du vendredi 19 janvier pour célébrer ensemble le Dieu libérateur, qui nous sauve de tous nos asservissements. Dimanche, nous avons reçu au temple de Pau l’abbé Dufau, responsable de la paroisse voisine du temple et qui compte 5 lieux de cultes. Dans sa prédication, l’abbé a rappelé les exigences de l’aujourd’hui de la foi : c’est maintenant qu’il faut vivre en disciple et s’ouvrir à la fraternité. Nous avons également vécu dans l’après-midi un très beau spectacle avec Marion Combes et Estelle Besingrand. Une redécouverte de la figure de Marie à travers des textes poétiques et des chants juifs traditionnels. Cette semaine de l’unité a fini sur une note joyeuse avec la célébration œcuménique au temple de Boeil-Bezing et le verre de l'amitié qui a suivi, mercredi 21 janvier à 20h. Puissent ces quelques pas vers une meilleure connaissance mutuelle être le prélude prophétique d’une véritable unité, au service du témoignage auquel le Seigneur nous appelle ! 

Helena Vicario,

Pasteure de Pau.

Aspet

Comme chaque année nous célébrons la semaine œcuménique avec nos frères catholiques et évangéliques. Cette fois-ci, les orthodoxes étaient absents, car déjà occupés ailleurs. Nous n’attendons pas que ce jour de janvier : tout au long de l'année, nous avons des rencontres pour mieux se connaître et pout préparer la cérémonie. Cette année, la rencontre était chez les catholiques et pour la première fois nous avons déserté Saint-Gaudens, pour aller à Aspet, un village au pied des cols Pyrénéens. Et malgré le temps maussade nous étions assez nombreux. Bien entendu, la fête s'est terminée avec une galette des rois et du chocolat chaud. Vivement notre prochaine rencontre !

Elisabeth Estadieu.

Périgueux

Célébration de Paix

80 chrétiens (Catholiques, Adventistes, Église Libre, Assemblée de Dieu, ÉPUdF, Orthodoxes… et une anglicane !) ont participé à la prière à Périgueux le jeudi 17 janvier à 18h30, suivie d’un buffet et d’une conférence sur le thème « Deux Réformes pour un changement de monde » donnée par le père Bernard Fixes, historien, ancien enseignant à l’Université Catholique de Toulouse et qui clôturait le cycle œcuménique qui faisait mémoire des 500 ans de la Réforme. Une quinzaine de prêtres, pasteurs, diacres, avec l’évêque de Périgueux étaient présents ainsi que les 25 choristes de la chorale Oïkuméné, dirigée par Pascal Laborde. « Une célébration participative, une liturgie très sobre, de beaux chants, la lecture de la bible, une prédication énergique. Le désir de célébrer ensemble existe ! »

Pierrot Munch,

Pasteur à Périgueux.

Lagor

« Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur. » (Ex 15,2) À Lagor, après un temps de débat sur le thème proposé cette année, nous nous retrouvions au temple avec les catholiques de ce secteur. Illustrant la libération, des chaînes étaient déposées près de la bible puis illuminées par des bougies pour signifier notre volonté de sortir des zones d’ombre que toutes formes d’esclavage moderne maintiennent encore dans le monde : l’esclavage subie par des personnes migrantes, capturées et vendues, notamment en Lybie, l’enfermement dans la pensée unique avec une forme de colonisation des esprits soumis aux marchés financiers, prisonniers du système, de la logique dominante, …La lumière de l’Évangile, elle, nous apprend à changer de regard et à déposer les chaînes pour accueillir la libération comme une ouverture d’esprit, un engagement responsable, …

Anne-Marie Feillens,

Pasteure de Orthez.

Orthez

À Orthez, c’est la chorale rassemblant des membres de nos églises (catholique, protestantes évangélique libre, et unie) qui a accompagné la veillée, notamment avec le chant « Qui es-tu, toi mon frère ? » (Écrit à l’occasion de Protestants en fête, à Strasbourg). Le geste des chaînes a été reproduit ici aussi. La série des mots / maux dénoncés a été brisée pour marquer notre volonté d’agir pour les combattre : l’injustice économique, la fracture numérique, le plafond de verre, …. Les deux pasteurs et le curé ont ensuite commenté l’histoire du livre de l’Exode pour illustrer le thème de la libération. Des membres de nos communautés respectives sont venus à leur tour prier ensemble l’intercession : « … libère nous de tout ce qui nous empêche de manifester la pleine unité visible de ton Église » et nous avons dit tous ensemble le Notre Père, avec la nouvelle traduction introduite récemment par l’église catholique.

Anne-Marie Feillens,

Pasteure de Orthez.

Retour sur la semaine de l’Unité des Chrétiens dans le montalbanais

Le Mercredi 17 janvier à l’église de Belpech : Les groupes oecuméniques de Tarn-et-Garonne étaient invités à se rendre à la petite église de Belpech à la tombée du jour. Un convoi de voitures, emportant l'orgue portatif et l'organiste Hélène Seirex, monta le petit chemin qui mène au plateau dominant la vallée de l'Aveyron. Les participants furent accueillis par l'Higoumène Jean et son diacre en préparatifs : ils avaient chauffé le lieu qui était agréable et illuminé des icônes et veilleuses traditionnelles du temps de l'Epiphanie, fête importante de l'orthodoxie. La Bible était placée en évidence au centre de l'espace culte. Au cours de la célébration les lectures furent proclamées à partir de cette Bible. L’entrée des officiants se fit sur ce chant entonné avec ferveur : « Ta nuit sera lumière de midi ». Le  déroulement de la cérémonie était préparé par l'équipe oecuménique, et en amont un groupe de chrétiens de la Caraïbe dont le message est le suivant (lu par le pasteur Véronique Techer Joliez): « Alors que l'Ecriture, la Parole, libère, elle a été utilisée pour imposer et justifier la soumission des peuples autochtones au profit des colonisateurs et pour justifier des déportations d'Afrique, d'Inde, de Chine... Leur lot fut l'esclavage [...]. Et en même temps, la Bible est devenue source de consolation et de libération pour ceux-là mêmes qui ont souffert sous le joug des colonisateurs. Aujourd’hui, la Parole libère et console encore, toujours, et encourage les Chrétiens des Caraïbes à réfléchir aux situations qui continuent de porter atteinte à leur vie et à leur dignité humaine ». Les lectures furent celle de l' Exode 14 verset 30, à 15 verset 21 et du Psaume 118 (117) versets 5 à 7 et 13 à 24 après l'invocation de l'Esprit Saint. L’évangile (Marc 5 versets 21 à 43) fut psalmodié par le diacre orthodoxe. Ce fut enfin le tour de l'évêque Mgr Ginoux de prononcer la prédication. Les autres prêtres catholiques, dont les Pères Lourmande et Viatgé impliqués dans les réunions oecuméniques, et les laïcs ont alterné les chants et les prières (de réconciliation et universelles) tout au long de cette liturgie commune, qui se termina par la bénédiction par les officiants. Nous repartions dans la nuit mais remplis de lumière.                                                                            

Gisèle Prignitz.

Le 23 janvier les Vêpres oecuméniques à l'église de l'Immaculée Conception : C’est en présence de Monseigneur Ginoux, de l'Higoumène Jean, de la Pasteure Véronique Técher-Joliez, du Vicaire-Général, et du Recteur Harrisson de la paroisse anglicane Saint-Georges à Paris, que se sont déroulées, dans une ambiance recueillies des vêpres oécuméniques. Après quelques lectures et quelques cantiques, le Père Harrisson nous a partagé sa vision de l'oecuménisme : il n'y a pas de bons et de mauvais chrétiens, quelle que soit leur confession. Nous avons différentes manières d'approcher la foi et notamment la Cène ou Communion mais nous devons travailler sur le chemin qui nous permettra de partager l'Eucharistie entre croyants, car nous sommes tous reconnus par notre Rédempteur, malgré nos divergences. Nous essayons tous de vivre  selon la Parole et de la répandre autour de nous. Suite à cette célébration, nous nous sommes retrouvés en toute amitié, à la maison diocésaine pour un copieux repas tiré des sacs.

La conférence du Père Harrisson, à la Maison Diocésaine : Le Père Matthew Harrisson, anglais et anglican, formé à Oxford, titulaire de la Paroisse Saint Georges à Paris , compte déjà trente deux ans de ministère, dont vingt en France. Il représente son église au sein de la revue « l"unité des chrétiens », interconfessionnelle. Avec Monseigneur Ginoux, il est co-président du comité mixte catholique-anglican. Il est également observateur pour ses co-réligionnaires auprès de l'assemblée des évêques de France. Ils travaillent ensemble sur plusieurs thèmes dont la lutte contre l'esclavage, initié par le Pape Francois et l'archevêque de Canterbury. « Nous devons défendre ensemble la dignité de l'homme et tenter d'enrayer le trafic concernant les immigrés ». Même s'ils sont proches des catholiques dont ils ont gardé de nombreux rites ( la hiérarchie, les traditions liturgiques etc.), les anglicans sont toujours séparés de Rome. Ils sont vingt-cinq millions dans le monde, répartis en trente-neuf provinces autonomes. Minoritaires en France, trentre cinq prêtres avec licence se partagent une centaine de lieux de culte. Ces paroisses sont très diversifiées entre modernité et classicisme. Les églises anglicanes ont dûment signé le décret sur la justification dans le sillage des églises historiques et s'impliquent dans le dialogue oecuménique.

Le mercredi 24 janvier, en l’église Saint Jean de Castelsarrasin : Le Père Raymond Fauré a accueilli au soir ses homologues, réformé en la présence de la Pasteure Véronique Técher-Joliez ainsi que le Pasteur Mikael Fontaine de l'église Evangélique. Ce dernier nous a partagé une prédication autour de l'esclavage moderne, qui recouvrirait de nos jours plus de vingt millions de personnes, dans les diverses parties du monde. Heureusement la grâce est source de vie et d'action. Il faut croire en un Jésus compatissant et garder un coeur humble. Suite cette belle célébration les membres du goupe sont retournés dans leur foyer, réconfortés, le coeur plein d'espoir, après la traditionnelle collation.

Viviane Février.

Dans le Bas-Quercy :

le jeudi 18 à Caussade et le samedi 20 à Parisot :

Comme à chaque année, nous étions réunis autour de ce que nous pouvons appeler unité. L’unité n’exclue en rien l’obligation qu’a chacun d’assumer pleinement son identité. Il ne s’agit pas de l’affirmer pour l’imposer aux autres. Il ne s’agit pas d’affirmer son identité pour dire qui fait bien ou qui fait mal. L’unité suggère qu’on peut tous bien faire et tous mal faire en même temps. Au-delà, ce serait remettre au gout du jour l’esclavage que nous combattons chaque jour et que nos prédécesseurs ont combattu. Ainsi, nous avons pris ce temps.

À Caussade, nous étions entre catholiques et protestants et tous devant Dieu cherchant aussi à l’aider pour que toute forme d’esclavage soit pointée du doigt.

À Parisot, nous étions entre anglicans, catholiques et protestants. La soirée a été marquée par le concert/louange du groupe « Kappadnom ». Ensuite, nous avons partagé un repas pour enfin prier ensemble.Nous pouvons dire que le nom de Dieu a été élevé et cela dans la diversité de nos perceptions et de nos convictions. A lui seul soit la gloire !

Pasteur Herizo Ratovomanana.

Le vendredi 19 janvier, à l’église de Sacré Cœur de Cahors, les quatre confessions chrétiennes protestante, catholique, anglicane et orthodoxe se sont réunies pour célébrer la semaine de l’unité chrétienne présidée par le pasteur Herizo et en présence de Monseigneur Camiade, évêque de Cahors. les célébrants ont abordé les textes et prières préparés par les Eglises des Caraïbes. La chorale œcuménique accompagnait et entraînait les chants d’espérance. Une grande bible portée par une petite fille et une croix ont ouvert le chemin. Trois jeunes portaient des chaînes jetées à terre à la fin de chacune des invocations puis ils les ont déposées au pied de la croix. Des chaînes de papier et des bandes de tissu nouées et dénouées représentant la liberté et l’unité retrouvées ont été déposées sur la croix. La prédication  de l’higoumène Jean, axée sur l’unité des chrétiens a rappelé que celle-ci n’était pas l’uniformité. Il a demandé à chacune des Eglises sœurs de faire preuve d’humilité et d’amour pour se libérer des chaînes de l’esclavage et du péché. Un geste de paix est échangé entre tous les membres de l’assemblée. La centaine de personne présentes, ressourcées, ont partagé le verre de l’amitié.

Joëlle Toussaint.

Vallée du Lot

Les vingt deux et vingt trois janvier ont eu lieu dans la Vallée du Lot, deux célébrations pour qui ont réunis un peu plus de 60 personnes.

A Clairac le 22 janvier, c’est dans la petite chapelle du temple que Bonheur Agudze et Pascal Lefèvre, respectivement pasteur de la Vallée du Lot et de Tonneins-Marmande ont accueilli la vingtaine de participants et leur collègue le Père Michel Olivié. Dans son message, le Père Olivié a invité l’assemblée à toujours glorifier notre Seigneur, à le louer et à crier vers lui s’il le faut pour le prier. Le 23 janvier ce fut à l’Eglise Saint Hilaire du moulin du Lot à Castelmoron-sur-Lot qu’a eu lieu la deuxième célébration dans la Vallée. Cette célébration a vu une quarantaine de participants venus de Sainte Livrade, Villeneuve sur Lot et environs. Le Père Jourdain accueillait plusieurs de ces homologues (Romain, Anglican, orthodoxe…) et Bonheur Agudze qui a apporté le message de la soirée. Ici les organisateurs avaient choisi de ne pas utiliser les textes prévus et Bonheur a basé son message sur l’Evangile de Jean 17, 20-26  et 1 Corinthiens 12, 12-30. Il a fait remarquer que cette prière de Jésus est sa seule longue prière que nous rapportent les évangiles et que Jésus y prie pour lui-même, ensuite pour ses disciples et enfin pour tous ceux qui croient en lui, c’est-à-dire les chrétiens aujourd’hui. Et ces chrétiens que nous sommes, sommes appelés à unis pour non seulement rendre gloire à Dieu mais aussi pour avoir part à cette gloire. Les deux soirées se sont poursuivies par l’habituel pot de l’amitié.

Bonheur Agudze.

Arcachon

Lundi 22 janvier, une célébration de l’unité des chrétiens s’est déroulée au temple d’Arcachon. Elle a réuni beaucoup de monde. Le Père Queyroy (pour la prédication) et le pasteur Andréas Braun (pour la lecture de l’Évangile) ont rappelé le sens de cette cérémonie. Le texte de référence choisi cette année par les Églises des Caraïbes, « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur », célèbre la libération de l’esclavage en Égypte. Après avoir déposé les chaînes sur le sol, chaque membre de l’assemblée a noué une bande de tissu avec ses voisins afin de figurer notre unité visible dans le Christ. Un vin chaud et des galettes ont clôturé cette belle cérémonie.

Roland Léonard.

Salies

La semaine de l’Unité a été l’occasion pour les chrétiens des communautés protestantes et catholiques de nos paroisses de se retrouver pour un moment de partage à travers prières et chants. Le temple de Salies a ainsi accueilli plus d’une soixantaine de personnes pour ce temps œcuménique animé par le père Gomès. Une sympathique collation a permis ensuite à chacune de poursuivre les échanges. Merci à tous les participant.es et aux bénévoles qui ont contribué à l’organisation de ce moment convivial.