DVD

Black Panther

01 décembre 2018

Black Panther est un écho de l’histoire des Afro-Américains dans les années 1950-60. À l’époque, Martin Luther King et Malcom X s’opposent sur la question de la violence. Le DVD forme, de ce point de vue, un excellent support catéchétique.

 

   

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Black Panther, un film de Ryan Coogler,
sorti le 22 juin 2018, 19,99€. Disponible en DVD et Blue Ray

Black Panther est une banale affaire de succession. T’Challa accède légitimement au trône de son père sur le royaume du Wakanda. Ce pays est technologiquement très avancé mais caché au reste du monde. Pour vivre heureux, vivons cachés ! Cette légitimité du trône lui est contestée par son cousin, Killmonger. Tous deux ont une vision diamétralement opposée du rapport au monde. T’Challa défend une position pacifique, étant convaincu qu’on peut vivre désormais en bonne entente avec le monde. Killmonger, pour sa part, entend montrer la supériorité du Wakanda aux peuples qui, pendant trop longtemps, ont réduit les Noirs en esclavage. La paix ou la guerre.

Malcom X et Martin Luther King

Le réalisateur de Black Panther montre ainsi que les débats des années 1950-60 (en 1966, est créé le Black Panther Party aux États-Unis, adepte du « pouvoir noir ») entre Martin Luther King d’un côté et Malcom X de l’autre ne sont pas achevés. Les hommes et les femmes raisonnent encore en termes de pouvoir : de classe, de couleur, de nation… Jésus l’avait décrit en son temps comme une tentation majeure (Matthieu 4.8-11). Mais l’homme peut surmonter cette tentation du pouvoir, qui est en somme celle de l’orgueil : vouloir être le plus fort, le maître du monde, dieu à la place de Dieu. T’Challa est partisan de cette ligne. Il succède à Martin Luther King et poursuit son « rêve ». Si le pasteur baptiste le faisait au nom du Christ, dans cette superproduction, aucune référence à Dieu. Mais la conviction demeure : il faut mettre tout en œuvre pour vivre en paix avec tous les hommes (Romains 12. 18). La paix est à portée de main. 

                                             

 

 

                                                                                                                                                                

Christophe Jacon

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